Voilà déjà presque 10 ans que votre serviteur a posé ses gros doits sur Virtue’s Last Reward, sur une PSVita flambant neuve, et que ce jeu à plus ou moins changé sa vie ! Depuis, il est en 4 redécouvertes de ce titre culte, environ une tous les deux ans. Et la dernière en date, c’est maintenant, sur le Xbox Gamepass, et on vous raconte tout !

Deux classiques en un

The Nonary Games est donc une compilation qui comprend les deux premiers volets de la saga Zero Escape, 999 et Virtue’s Last Reward. Pour le troisième, Zero Time Dilemna, il faudra mettre la main à la poche… Déjà sortie il y a cinq ans sur PS4, PC et Vita, nous nous penchons sur son cas alors qu’il débarque sur les machines de Microsoft, mais que nous n’avons toujours pas eu le droit à ces merveilleux titres sur Nintendo Switch… 999, le premier épisode, se verra grandement amélioré par rapport à sa version originale sortie sur Nintendo DS, et VLR sera quant à lui assez fidèle au matériau d’origine.

Vous aurez affaire à deux histoires du même acabit, ou un groupes d’inconnus se voient enfermés – sur un bateau à la dérive pour 999, dans un bunker pour VLR – et contraient de participer à un jeu où ils vont devoir jouer dans des escapes room pour tenter de s’échapper de leur prison. Une montre bizarre est coincée autour de leurs poignets et semble indiquer un score, ou un numéro, et en plus, les héros devront participer à un jeu de trahison grandeur nature ou des choix devront être faits, et vont venir créer différentes réalités alternatives que vous explorerez toutes.

Attention, Spoilers !

Car oui, sans trop vous spoiler (c’est un des premiers twists révélé dans chacun des deux jeux… Mais au bout de quelques heures, donc si jamais... passez au paragraphe suivant je vous prie), un peu à l’instar du protagoniste de Steins ;Gate, les héros de notre saga possèdent tous une capacité hors du commun : la possibilité de transférer leur conscience d’une réalité à l’autre, et ainsi mourir en apprenant un mot de passe dans une réalité afin de l’utiliser dans celle où il aura survécu…

Magique. Les twists en deviennent légion. Si 999 ne proposera « que » 6 fins, elles sont bien plus nombreuses dans VLR, et les surprises sont nombreuses. Et plus on avance dans le jeu, plus le mindfuck est total. Pour une fin en apothéose ou toutes les briques se mettent en place et font vivre un de vos meilleurs moments de spectateur face à une histoire. Histoire qui n’aurait pu être racontée que via le media jeu vidéo. La narration se fait sous forme de visual novel, avec des panneaux de textes qui défilent devant des sprites de personnages pour 999, et des héros en 3D pour VLR. Les voix sont en anglais ou en japonais, et les textes exclusivement anglais.

9 heures, 9 personnes et 9 portes

Que ce soit dans un jeu ou dans l’autres, les mécaniques sont plus ou moins les mêmes. Des dialogues défilent, ou nos héros s’interrogent sur leur destin et se posent tout un tas de questions métaphysiques qui auront droit à moult explications scientifiques passionnantes (pour peu que la chose vous passionne, bien évidemment…), le tout avec un design japonisant peu prononcé, ce qui est plutôt une bonne chose si vous êtes allergiques aux mangas. Puis soudain, une escape room, ou il faudra trouver les bons objets a assembler, résoudre des enigmes savantes puis s’échapper, et enfin, quelques choix cornéliens, personnifié sous la forme du jeu du prisonnier dans VLR, et il faudra choisir entre trahir et supporter son équipier pour gagner plus ou moins de points en vue de s’échapper…

Puis une fois une réalité exploitée jusqu’au bout, on passe à la suivante. 999 a grandement été amélioré pour cette version : Si vous y aviez joué sur DS, sachez qu’il est désormais possible de se balader librement dans le « flowchart » (la chronologie parallèle des évènements) et que vous pourrez aussi passer le texte, ce qui n’était pas possible avant. Les deux marchent sans le second écran de la DS. VLR est très fidèle à l’original et ça fonctionne toujours très bien. Une petite critique inhérente à cette version Gamepass, tout de même : ça manque cruellement de tactile, notamment en version cloud sur Smartphone, ou il faut un pad ! Les manipulations en deviennent peu aisées…

Avec Danganrompa aussi disponible sur le Gamepass, il ne manque plus que Steins ;Gate pour avoir droit à la sainte trinité du visual novel !